Anne Renoux-Fontaine - Notaire NCE à Maison-Alfort

Témoignages

Je suis notaire mais je me définis avant tout comme un chef d’entreprise

Portrait de Anne RENOUX-FONTAINE , Notaire NCE à Maisons-Alfort

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L’étude d’Anne RENOUX-FONTAINE, notaire à Maisons-Alfort, est décorée de photos qu’elle a prises elle-même. Avec l’histoire et l’art antiques, la photographie est l’une de ses passions. Mais ses occupations professionnelles lui laissent peu de temps pour s’y adonner. Depuis qu’elle a créé son office, ses journées sont bien remplies, y compris souvent le week-end. Elle ne s’en plaint pas, au contraire. « J’adore ça ! Dès le lycée, j’étais attirée par l’aventure entrepreneuriale. Aventure que je vis pleinement aujourd’hui. » Le notariat, elle y est venue « un peu par hasard ». « Au lycée, j’aimais les matières scientifiques mais elles ne m’aimaient pas beaucoup. Je n’avais pas le niveau suffisant pour postuler à HEC, alors j’ai intégré IPESUP pour préparer le concours de Sciences Po Paris. Je n’ai pas eu le concours mais j’ai vraiment apprécié cette année d’apprentissage. C’est à ce moment-là, notamment, que j’ai découvert le droit. J’avais envie d’ être commissaire-priseur mais un stage à l’étude Dauchez, Quai de la Tournelle, à Paris, en a décidé autrement. Il devait durer une semaine, je suis restée un mois et demi ! J’avais trouvé ma voie. »

La jeune femme obtient son diplôme de notaire en 1993 après cinq ans passés sur les bancs de l’université Paris-Assas (dont un séjour au Trinity Collège de Dublin effectué dans le cadre d’un programme Erasmus qui l’a rendue parfaitement anglophone).  Elle commence sa carrière comme notaire assistante dans des études parisiennes spécialisées en droit immobilier et bancaire. Puis en janvier 2008, elle devient notaire associée dans un office du Val d’Oise. L’expérience va durer jusqu’à fin 2015. «J’ai conseillé des particuliers, des entreprises, des collectivités locales, ce fut très intéressant. Mais je vivais dans le Val-de-Marne, le département  où je suis née. Ce n’était pas très pratique même si au fil de mon parcours, j’ai appris la rigueur et l’organisation. D’où mon choix de passer en 2013 le concours des offices créés : j’avais vu qu’il y avait un poste à Maisons Alfort. »

La chance semble lui sourire : elle est lauréate du concours et décroche le poste convoité.  « Mais le processus s’est grippé avec la réforme Macron et il a fallu que je patiente deux ans. En définitive, cette période m’a été utile car j’ai pu mûrir mon projet. » L’étude moderne, chaleureuse et experte qu’elle a imaginée ouvre ses portes en 2016. « Je voulais une petite équipe, gage d’agilité et de relation personnalisée. J’ai aussi misé d’emblée sur les nouvelles technologies, qui permettent d’optimiser les processus, de gagner en performance et de consacrer le maximum de temps au conseil.»  Depuis son association en 2021 avec Corinne Perotto, qui a abouti à la création de Confluences Notaires Grand Paris, c’est en duo qu’Anne Renoux-Fontaine développe ses activités, avec l’appui d’une petite équipe de collaborateurs. Elle compte en particulier étoffer sa clientèle en droit des affaires. « J’ai un argument de poids : la vision à 360 degrés qu’a un notaire des dirigeants d’entreprise. C’est précieux pour les aider à trouver les solutions qui leur conviennent. Le fait d’être moi-même chef d’entreprise est un avantage supplémentaire. Je suis d’autant plus crédible à leurs yeux que je connais leur réalité quotidienne et les problématiques auxquelles ils sont confrontés.»

Parmi les atouts de la notaire val-de-marnaise, il y a également NCE, qu’elle a rejoint en 2016. « Je me suis tout de suite sentie dans mon élément au milieu de notaires qui parlaient d’entreprises ! ». Elle est heureuse que le réseau mette en avant les compétences en droit des affaires des notaires, encore trop peu connues. « J’en ai discuté avec un salarié à la Banque Publique d’Investissement qui fait partie de ma clientèle de particuliers, il a découvert un monde ! C’est comme ça que je suis intervenue pour le compte de NCE à un webinaire pour la BPI. Il était consacré au statut matrimonial du dirigeant d’entreprise. Nous avons fait un carton d’audience et donné une autre image de la profession dans le domaine des entreprises. »  Depuis lors, Anne Renoux-Fontaine continue à conforter son expertise. En 2024, elle s’est inscrite à l’AUREP, l’Association Universitaire de Recherche et d’Enseignement sur le Patrimoine. Elle y prépare un diplôme « Ingénierie patrimoniale du chef d’entreprise ». Comme tout ce qu’elle a réalisé jusque-là, sa formation l’enthousiasme. Mais malgré son impressionnante capacité de travail, pas sûr qu’elle lui laisse beaucoup d’heures de libre à consacrer à la photographie.